Tale of A City - Volume II

23 bord du Bideford, Eissa a payé tout ce qu’il devait à la main d’œuvre devant sa maison, et l’un des serviteurs a informé les hommes qu’Eissa leur ordonnait de ne plus travailler à l’avenir pour le cheikh ou pour moi-même. Si quelqu’un leur demandait pourquoi, ils devaient répondre qu’ils ne travailleraient pas pour moins d’une roupie par jour. Mon valet, qui parle persan, a été témoin de toute la scène, mais, n’ayant pas conscience de ce que cela signifiait, il ne m’en a parlé que le lendemain lorsqu’il a appris de moi que les hommes ne s’étaient pas présentés pour travailler. 11. Aucun homme ne s’est présenté le 21, même si un nombre d’entre eux ont interpellé Natha Singh dans le bazar et ailleurs pour lui dire qu’ils seraient prêts à travailler pour 12 annas par jour mais qu’ils avaient peur d’Eissa. Accompagné de Natha Singh je suis allé voir le cheikh pour lui demander s’il avait autorisé le paiement. Il a dit qu’il n’avait donné aucune permission et qu’il me verrait avec Eissa une heure plus tard au domicile de ce dernier. Je suis allé donc voir Eissa et lui ai demandé pourquoi il avait fait ce paiement. Il a déclaré que les hommes étaient venus et lui avaient demandé leur compte, puisqu’ils ne voulaient pas travailler pour 12 annas, et comme il y avait du travail disponible à des taux plus élevés, ils voulaient être libres immédiatement pour obtenir ces meilleures conditions de travail. (Il est à noter que, ce jourlà, la majorité des hommes, qui avaient travaillé, restaient assis dans le bazar à ne rien faire.) Je lui ai demandé pourquoi il ne m’avait pas informé lorsque… (texte incomplet). »6 À la lecture du rapport, le commandant général des forces britanniques dans le Golfe donna ordre à l’agent politique à Bahreïn, le lieutenantcolonel Percy Gordon Loch, de se rendre à Sharjah le 14 décembre 1932 pour vérifier la situation à Sharjah. Le lendemain, le 15 décembre 1932, il donna pour instruction que toutes les dispositions nécessaires soient prises pour régulariser les affaires liées à la construction de l’aérodrome de 6 Ibid., L.P.&S/12/1965, P.Z.975/1932. LA CONSTRUCTION DE L’AÉRODROME DE SHARJAH

RkJQdWJsaXNoZXIy OTg0NzAy