Tale of A City - Volume II

CHRONIQUE D’UNE VILLE 30 Au mois de janvier 1935, le ministre des Affaires étrangères du Bureau de l’Inde britannique écrivit au ministre adjoint des Affaires étrangères à Londres pour l’informer de la question de l’ouverture d’un bureau de poste à Sharjah et lui dire que le Bureau de l’Inde britannique en avait étudié tous les tenants et les aboutissants. Cependant, lorsqu’Olaf Caroe, secrétaire adjoint du gouvernement de l’Inde, s’enquit auprès du lieutenant-colonel Fowle, le résident politique dans le Golfe, du bureau de poste de Sharjah, il reçut la réponse suivante datée du 13 juillet 1935 : Je ne perds pas de vue la question du bureau de poste de Sharjah, mais la question a pris du retard du fait des circonstances suivantes : - Le problème principal a été de trouver une maison convenable pour le receveur des postes, avec un bureau et un logement, en gardant à l’esprit la nécessité de la sécurité en un lieu comme Sharjah. - J’avais deux plans à l’esprit : a. Situer le bureau de poste dans l’hôtel des voyageurs d’Imperial Airways sur l’aérodrome ; b. Trouver une maison proche de l’agent de la résidence dans la ville. Cela fournira au bureau de poste un site sûr mais il n’y a pas de logement disponible dans l’hôtel des voyageurs ni pour le bureau de poste lui-même ni pour les quartiers du receveur. Il faudrait les construire et je ne vois pas d’où viendrait l’argent. De plus, l’hôtel est situé à 5 kilomètres de la ville. Le cheikh a proposé une maison libre de loyer sur la jetée des douanes. Cette maison est bien située pour un bureau de poste mais comme elle est un peu éloignée de la maison de l’agent de la résidence, elle n’est pas très bien protégée. De plus, il y a deux clauses pour l’attribution de cette maison :… .16 Ces deux conditions étaient les suivantes : 16 Ibid. P.Z. 5745/1935.

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