Tale of A City - Volume II

35 L’économie de Sharjah commença à prospérer, avec de nombreux emplois nouveaux pour les ouvriers, les techniciens, les charpentiers et les maçons. Il y eut aussi un boom dans la location de bateaux, ce qui était une bonne nouvelle pour les marins. Cela entraîna une augmentation du pouvoir d’achat de la population. De nouveaux souks ouvrirent, tels que ceux de Saqr, al-‘Arsah, al-Shinasiyah, en plus du souk couvert. Les importations de nourriture augmentèrent, un plus grand nombre de moutons et de têtes de bétail furent apportées afin de fournir l’aérodrome en viande, en poulets, en œufs et en poisson. En même temps, il y eut une augmentation de la production agricole. La plupart des gens qui se rendaient aux émirats par la côte devaient passer par l’aérodrome de Sharjah car c’était le seul dans la région. La majorité des voyageurs qui allaient vers l’est comme en Australie, de même que ceux qui venaient de l’ouest (Grande-Bretagne) ou qui y retournaient depuis l’Australie et l’Inde, s’arrêtaient en chemin à Sharjah. L’aérodrome de Sharjah et l’hôtel des voyageurs devinrent un lieu de transit, où les voyageurs passaient la nuit entre l’arrivée de leur vol à Sharjah avant le coucher de soleil et leur départ le lendemain matin. Les revenus du gouvernement de Sharjah s’accrurent également. Outre le revenu du gouverneur, Cheikh Sultan bin Saqr, généré par l’accord sur l’aérodrome, le cheikh avait d’autres sources de revenu des loyers sur les bâtiments ou les bureaux de service des Anglais, que ce soit à l’aérodrome de Sharjah ou dans la ville même.

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