Tale of A City - Volume II

CHRONIQUE D’UNE VILLE 38 informée que les négociations devaient être conduites par l’intermédiaire du résident politique. On demanda également à la compagnie de signer une déclaration selon laquelle elle ne vendrait, n’autoriserait ni ne transfèrerait aucune concession ni contrat qu’elle pourrait obtenir du cheikh de Sharjah à aucune tierce partie autre que des sujets britanniques. La compagnie soumit la déclaration demandée le 26 janvier 1922. Avec l’approbation du gouvernement britannique, la compagnie accepta du cheikh de Sharjah de recevoir une licence d’exploitation pour une durée de cinq ans à compter du 1er janvier 1923, l’autorisant à exporter de l’oxyde de fer rouge de l’île d’Abou Moussa. Les termes de l’accord tels qu’énoncés dans une lettre datée du 28 décembre 1922 adressée par MM. Strik et Cie au bureau de l’Inde étaient les suivants : - le paiement immédiat de 6000 roupies et - un paiement dû de 2 roupies par tonne pour tout minerai exporté, avec un paiement minimum garanti de 200 roupies par an, que le minerai en question ait été exporté ou non (droit de propriété). Il n’est pas certain que l’accord initialement préparé par la compagnie ait été soumis aux restrictions coutumières concernant la liberté de travail et de mouvement sur l’île ainsi que l’exemption de frais supplémentaires. Il ne semble pas non plus que cet accord ait inclus une déclaration officielle concernant le transfert des non-Britanniques mentionnés ci-dessus. Il fut également décidé que la déclaration en question serait suffisante en ce qui concerne les modalités pratiques de ce transfert et qu’aucune autre discussion à ce sujet ne serait nécessaire. En 1922, MM. Strik et Cie, conformément à leur accord avec Cheikh Khalid bin Ahmed bin Sultan al-Qasimi, gouverneur de Sharjah, transportèrent 20 tonnes d’oxyde de fer rouge que Wönckhaus et Associés avaient précédemment récupérées puis abandonnées. Ce chargement fut envoyé en Angleterre à titre d’échantillon. Strik et Cie ne récupérèrent aucun oxyde de fer rouge cette année-là malgré le fait que leur agent, Mr Habakkuk, soit resté sur l’île pendant un certain nombre de semaines. Le 9 octobre 1925, le résident politique informa le ministre des Affaires

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