Tale of A City - Volume II

CHRONIQUE D’UNE VILLE 40 à Sharjah beaucoup plus tard qu’on ne l’attendait, en février 1935, avec quelques appareils et équipements mécaniques, espérant se mettre au travail sur-le-champ. À l’époque, la compagnie essayait d’obtenir un accord avec Cheikh Sultan bin Saqr al-Qasimi concernant les droits d’exploitation minière sur les îles d’Abou Moussa et Sair Bu Nu’air par l’intermédiaire de l’agent de la compagnie, Mr Kanoo. Le cheikh accepta la proposition de la compagnie, à condition d’y inclure quelques paragraphes supplémentaires qui avaient été communiqués à Mr Kanoo, et en retour il les traduisit et les transmit au commandant Bayldon. La lettre de Cheikh Sultan bin Saqr al-Qasimi, gouverneur de Sharjah, se présentait comme suit : Date : 5ème jour de Dhul-Qi’dah de l’an 1363 après l’hégire (équivalent au 7 février 1935) J’aimerais vous faire savoir que je souhaite que vous informiez le commandant Robert Bayldon de la Royal Navy (en retraite) de Gillots House, en Angleterre, que j’accepterai le contrat qu’il m’a envoyé concernant la production d’oxyde de fer rouge sur les îles d’Abou Moussa et Sair Bu Nu’air. Cependant, je veux qu’il accepte au préalable les termes à suivre qui seront annexés au contrat qui sera rédigé à la fois en arabe et en anglais. Ces termes sont les suivants : 1. Toutes les installations et bâtiments construits sur les îles d’Abou Moussa et Sair Bu Nu’air deviendront propriété du cheikh (moi-même) à expiration du contrat. Le commandant susmentionné n’aura aucun droit sur eux. 2. Toute quantité d’oxyde de fer rouge restant après expiration du contrat, en sus de la quantité définie de 21 livres anglaises en poids pour une période de 21 ans tel que clairement énoncé dans le contrat, ne leur appartiendra pas. Si la production est supérieure à la quantité définie, le commandant paiera les frais dus au cheikh (moi-même). 3. Si un quelconque acte d’agression se produit envers l’un de mes sujets, je prendrai toutes les mesures nécessaires pour punir l’agresseur. Cependant, si l’agression est commise par un sujet étranger, je n’en serai aucunement responsable.

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