CHRONIQUE D’UNE VILLE 42 troisième année, elle était importante.4 À mesure que les travaux avançaient, les ouvriers furent surpris de voir qu’un minerai jaune vif recouvrait l’oxyde de fer rouge. Cela fut rapporté à Cheikh Sultan bin Saqr al-Qasimi, gouverneur de Sharjah. Il souleva une objection et demanda un accord spécial concernant le minerai brillant. La nouvelle parvint également au commandant Bayldon qui répondit que ledit minerai brillant n’était rien d’autre que de l’oxyde de fer rouge et qu’en tant que tel il faisait partie des accords existants. Il expliqua que du fait de certaines réactions naturelles, il était possible que l’oxyde ait l’air brillant et que sa couleur soit légèrement différente, et qu’il n’était pas inhabituel que l’on pense qu’il s’agisse d’autre chose que de l’oxyde de fer rouge. Bayldon ajouta également que puisqu’il ne souhaitait pas négocier avec le cheikh sur cette question triviale, il préférait satisfaire le cheikh en acceptant un accord séparé comme ce dernier le demandait.5 Le 13 avril 1937, Cheikh Sultan bin Saqr s’accorda avec le commandant Bayldon sur le fait que ce dernier paierait deux roupies pour toute tonne britannique exportée et que Bayldon aurait le droit exclusif d’importer ou d’exporter l’oxyde de fer brillant qui pourrait être trouvé sur les îles d’Abou Moussa et de Sair Bu Nu’air qui sont des territoires du cheikh de Sharjah. 6 Le pétrole à Sharjah Le 24 septembre 1935, E.H.O. Elkington, directeur général de l’Anglo-Persian Oil Company Limited, envoya une lettre à Cheikh Sultan bin Saqr, gouverneur de Sharjah, disant que la compagnie demandait l’approbation du cheikh pour accorder à la compagnie le droit d’entreprendre des explorations géologiques à Sharjah contre une 4 Ibid., L.P.&S/12/3843, P.Z.2550/1937. 5 Ibid., L.P.&S/12/3798, P.Z.2469/1937. 6 Ibid.
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