Tale of A City - Volume II

43 somme de 750 roupies par mois à compter de la date de cette lettre.7 Cheikh Sultan répondit, acceptant la demande d’envoyer des géologues faire des fouilles à la recherche de pétrole à Sharjah.8 Le 26 septembre 1935, Cheikh Sultan envoya une lettre à l’Anglo-Persian Oil Company Limited donnant son accord pour leur offre, à condition qu’ils s’engagent à « lui payer une somme de 750 roupies par mois en échange des travaux de prospection pour une période de deux ans. En outre, la compagnie couvrira tous les salaires des hommes chargés de la sécurité, des ouvriers, des chameliers avec leurs chameaux, etc., ainsi que de tout le personnel choisi par nous. »9 Suite à cet accord, un accord semblable fut rédigé entre l’AngloPersian Oil Company Limited, le cheikh de Ras al-Khaimah et le cheikh de Dubaï. Le gouvernement britannique approuva l’accord signé entre les cheikhs de Sharjah, Ras al-Khaimah et Dubaï et l’Anglo-Persian Oil Company Limited, mais selon des termes stipulés par le gouvernement britannique lui-même. Le lieutenant-colonel Fowle, résident politique dans le Golfe à Bouchehr, envoya une lettre datée du 31 décembre 1935 au directeur général de l’Anglo-Iranian Oil Company Ltd à Abadan, l’informant de l’approbation de l’accord par le gouvernement britannique soumise à l’acceptation des conditions suivantes : a. Que tout géologue ou employé qui visite l’un des pays de la Trêve dans le but d’explorer ou de prospecter la région concernée soit de nationalité britannique ; b. Que les déplacements de toute équipe d’exploration ou de prospection soient soumis à l’avis du résident quant au choix des lieux où ils doivent se rendre pour leurs travaux ; c. Que le cheikh concerné donne une garantie écrite définitive (ce pourquoi il serait contactépar les autoritéspolitiquesbritanniques) 7 Ibid., L.P.&S/12/3835, P.Z.8661/1935. 8 Ibid. 9 Ibid. LES MINERAIS ET LE PÉTROLE À SHARJAH

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