CHRONIQUE D’UNE VILLE 44 qu’il serait responsable de la sécurité de l’équipe d’exploration ou de prospection. d. Que s’il apparaissait souhaitable à un certain moment d’entrer en négociation avec le cheikh concerné en vue d’obtenir une concession, l’approbation préalable du gouvernement de Sa Majesté pour l’ouverture de négociations devrait être requise, et si elle était accordée, les conditions liées à l’obtention de toute concession seraient étudiées afin de sauvegarder les intérêts du gouvernement, et l’approbation de toute concession effective serait soumise à l’acceptation par la compagnie de ces mêmes conditions. 10 Après deux ans d’étude géologique de Sharjah, Cheikh Sultan bin Saqr al-Qasimi signa le 17 septembre 1937 un accord donnant à la compagnie britannique Petroleum Concessions Limited le droit de chercher du pétrole dans l’émirat de Sharjah. En vertu de cet accord, Cheikh Sultan bin Saqr al-Qasimi devait obtenir les sommes suivantes : 60000 roupies à la signature de l’accord ; 200000roupies payées par la compagnie60 jours après ladécouverte dupétrole ; 30000 roupies à la fin de chaque année effective à partir de la date de signaturede l’accord lorsque lepétrole aura étédécouvert. 11 C’est ainsi que les revenus de Sharjah augmentèrent, et de nombreux artisans et ouvriers furent employés par la compagnie pétrolière. 10 Ibid., L.P.&S/12/3835, P.Z.354/1935. 11 Ibid., L.P.&S/12/3886, P.Z.7025/1937.
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