Tale of A City - Volume II

49 son assistant, Khan Sahib Houssain Imad. Durant le terme de son mandat, Eissa avait effectué son travail avec une efficacité remarquable. L’agent politique du Golfe décida de nommer Houssain Imad agent politique de Sharjah. Cependant, avant d’informer Houssain Imad de cette décision, qui fut relayée auprès du gouvernement indien, le colonel Loch, l’agent politique de Bahreïn, s’en mêla et, en consultation avec l’agent politique du Golfe, décida que le poste d’agent politique de Sharjah devait revenir à Khan Sahib Sayyid Abdulrazzaq al-Ruzuqi, et Houssain Imad devait être agent politique par intérim en attendant l’arrivée d’al-Ruzuqi à Sharjah.1 Le 3 novembre 1935, l’espace aérien de Sharjah était encombré d’avions volant à basse altitude, et les habitants sortirent pour voir ce qui se passait. Le capitaine Macdonald était arrivé de Mascate par hydravion avec trois techniciens de l’unité opérationnelle militaire 84. Il atterrit dans la crique de Sharjah à Bahr Majaz. Vers midi, le capitaine Nuttal arriva de Sha’biyyah au Koweït, à l’aérodrome de Sharjah avec deux avions. Avec lui se trouvait Mr Cross, le directeur des Near East Airways. Le but de cette visite était de trouver un lieu d’atterrissage approprié sur la côte dans le cadre du programme d’itinéraires des hydravions de 1937. Après déjeuner, les avions décollèrent avec les deux officiers pour visiter Ras al-Khaimah, Umm alQuwain et Dubaï et vérifier les lacs de ces régions. Ensuite, tout le groupe revint à Sharjah où ils se réunirent à bord du HMS Lupin pour discuter des projets futurs. Pendant cette période, Emir Abdullah bin Jalwi, le gouverneur de Hassa, mourut. Au mois de novembre 1935, Cheikh Sultan bin Saqr al-Qasimi, gouverneur de Sharjah, partit pour Riyad et fut reçu par Ibn Séoud qui lui offrit une Ford V80, des fusils, des vêtements et de l’argent. Pendant que Cheikh Sultan bin Saqr était à Riyad, toutes les régions entre Ras al-Khaimah et Dubaï connurent une épidémie de variole. 755 cas furent enregistrés, plus 90 morts.2 Dès que la nouvelle parvint aux autorités de l’aérodrome de Sharjah, ils envoyèrent une lettre par avion au ministère des affaires étrangères et au 1 I.O.R./L.P.&S/12/3843, xp.486−504, P.Z.x161/193x, P.Z.6141/1x36. 2 Ibid., L.P.&S/12/3843, p.398,402,416. LA VARIOLE À SHARJAH

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