54 de lui accorder la permission de partir eu égard aux difficultés qu'elle avait traversées et à son voyage àAmol. Le Premier ministre lui répondit que cela lui semblait difficile. Au cours de la rencontre, Marie Petit lui avait présenté la reconnaissance de dette de 8000 livres que lui avait remise feu Fabre, ainsi que le verdict du tribunal d'Erevan. Marie Petit fut ensuite conduite dans la tente de l'épouse du Premier ministre où elle fut accueillie par son hôtesse et un groupe d'autres dames. Elle fut reçue très chaleureusement et on lui témoigna tout le respect possible. Elle y resta jusqu'à 19 heures, quand le Premier ministre revint de la cour. Il l'informa que le Roi lui avait accordé son congé et qu'elle pouvait rentrer en France en passant par la Géorgie comme elle l'avait demandé.
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