62 Alors qu'elle était à l'hôpital, elle contacta les marchands d'Alep à Marseille et leur présenta le document que Michel lui avait remis en lieu et place de sa dette envers feu monsieur Fabre. À sa grande déception, toutes les réponses qui revenaient disaient la même chose : "le document n'a aucune valeur, d'autant plus que l'entité censée l'encaisser à Alep est inexistante". Ayant perdu à la fois sa santé et sa fortune, Marie Petit décida de poursuivre le recouvrement de son argent par l'intermédiaire du ministère des affaires étrangères à Paris ; toutefois, le ministère avait reçu des rapports critiques de Ferriol et Michel, portant à son encontre de fausses accusations qui eurent un effet négatif sur le nom de la nation française. Les choses se dégradèrent encore pour
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