66 à un procureur général pour établir ses droits et exposer ses arguments, ce qui la rendit incapable de se défendre contre son accusateur. Finalement, des juges furent désignés par les aurorités pour la défendre. Le premier jour de l'audience, les parties au procès étaient présentes. Marie Petit prit les choses en main et ne laissa pas l'avocat commis d'office parler à sa place. Elle plaida sa cause, exposa ses revendications et exigea que la dette de 12 200 livres que lui devait Fabre lui soit remboursée. Elle affirma que Michel lui avait donné un reçu en échange des effets personnels de Fabre qui étaient alors en sa possession. Les autorités françaises étaient censées lui verser les sommes dues, mais Michel avait révoqué le reçu.
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