67 Lorsque le juge du tribunal demanda à Michel pourquoi il avait révoqué le reçu qu'il avait signé, il répondit, avant que son avocat n’intervienne, que "c'était une signature de courtoisie dans des circonstances impérieuses". Marie Petit était sous le choc. Elle était fatiguée et pleurait constamment. Ses conditions de vie au Refuge étaient terribles. Des échanges d'arguments eurent lieu au cours de plusieurs audiences. Cependant, Marie Petit continuait à se faire accuser par Michel, sans que son avocat ne s'y oppose ou ne présente de contre-arguments. Il restait assis, écoutant passivement, comme on pouvait s'y attendre de la part d'un agent nommé par les Autorités.
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