Turgut

Tu r g u t 51 Ils avancent de quelques pas puis l’Amiral Turgut s’arrête. L’AMIRAL TURGUT (aux commandants) Dès l’année 1544, depuis que l’Amiral Barberousse m’avait libéré de la captivité et m’avait confié les navires et les commandants le long de six années jusqu’à présent, aucun port ni flotte au milieu de la mer Méditerranée ne m’échappent ! En 1550, j’ai libéré des mains des Espagnols Mahdia, Sfax, Sousse et Monastir en Tunisie. Mahdia est ma base militaire, hormis sa forteresse. La même année, les Français se s’emparent de la ville et ils détruisent la forteresse. C’est à ce moment-là que Barberousse est décédé et je suis élu pour le succéder, en tant qu’Amiral de la flotte ottomane dans la mer de la Méditerranée. Mes frappes sont si violentes et douloureuses en tous lieux. Les Français et les Européens se sentant menacés, ordonnent à Andrea Doria de se servir de toutes les forces afin de m’arrêter, mort ou vif! Regardez là-bas… la flotte du vieil Andrea composée de quatre-vingts vaisseaux de guerre... Turgut reste immobile durant un bref moment. Ses amis les commandants l’entourent mais demeurent confus.

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